18 février 2012

Parce qu'un futur expat sans visa, c'est un touriste.

(et que là, on a envie de faire un peu plus que du tourisme).

J-75 avant le vol Paris-Montréal.

D'abord, pour toi gentil lecteur qui ne me connaît pas (ou peu), voilà le pourquoi du comment on se retrouve à s'embarquer pour Montréal alors qu'on pourrait rester tranquillement en bord de Seine.
Avec Laurent, ça faisait un moment qu'on avait envie de prendre le large et de quitter Paris. On a cogité, c'est important de cogiter, on a pensé au Brésil mais c'était un peu compliqué, et puis on s'est dit que Montréal, ça devait être drôlement chouette. Alors on est partis en vacances à Montréal pour voir un peu. On a vu, et on s'est dit que ce serait bien sympa de vivre là-bas. Je simplifie, hein.

Petite explication administrative (oui, l'administration c'est chiant mais faut y passer quand on est des Français qui veulent débarquer en Québéquie sans se faire refouler direct par les douanes) :
en novembre 2011, on a fait une demande de PVT, Permis Vacances Travail d'1 an. Plusieurs ambassades en France ouvrent chaque année leurs portes aux p'tits Français candidats à l'aventure internationale (Canada mais aussi Australie, Argentine, Japon...). Évidemment, les places sont limitées, il faut faire sa demande vite et bien (CV, lettre de motivation, preuve de fonds, toussa toussa)... et attendre.
En 2011, l'Ambassade a lancé le schmilblick le 16 novembre 2011, et l'a refermé 12 jours plus tard, tant les demandes ont afflué.
 

Début décembre, Laurent a obtenu sa Lettre d'Introduction, le sésame qui autorise à vivre, travailler et voyager sur tout le territoire canadien pendant 1 an. Moi, j'ai dû attendre... fin janvier 2012 ! Deux longs mois d'attente inexpliquée, avec une tonne un chouilla de stress sur la fin.

Petite parenthèse : on aurait pu entamer la démarche de demande de résidence permanente, qui donne la possibilité de vivre et travailler au Québec sans durée limitée. Démarche longue, très longue. Faudrait un autre post pour expliquer. Fin de la parenthèse.

Bref, visas d'un an en poche, on a acheté nos billets d'avion, 3 aller-simple Paris-Montréal. 2 humains, 1 félin. Ouais, on emmène notre chat. 270€ l'aller pour un humain sur Air Transat, 210€ pour un félin (sans compter les vaccins obligatoires, le passeport félin, la cage et tout et tout). Faut aimer son chat, quoi.

Départ le 3 mai 2012.


Voilà, à la prochaine !

(ps : et sinon, pour ceux qui voudraient nous rendre visite à Montréal juste quelques jours, il suffit juste d'un passeport en règle, ça c'est facile).

17 février 2012

Parce qu’il faut bien commencer par un premier pas.


J-76 avant le vol Paris-Montréal, aller simple pour une nouvelle vie canadienne.

J’inaugure mon premier blog, que j’avais envie de créer pour raccourcir un peu les 5500 kilomètres (et des brouettes) qui séparent la France de la capitale québécoise.

Pourquoi « Flyin’Frog » ? Parce que les Français sont communément surnommés frogs (grenouilles), rapport aux cuisses de grenouilles cuisinées dans les restaurants de l'Hexagone (bon, personnellement je n’en ai jamais goûtées, honte sur moi). Et flyin’ (« volante » en français) ? Parce qu’avec mon amoureux, on a décidé de dire « bye bye Paris » et de nous envoler pour Montréal, pour 1 an, 2 ans... ou plus.

La grenouille volante que je suis essayera donc de faire vivre ce blog pour donner des nouvelles à sa famille, à ses amis et sympathiques connaissances et leur raconter ce qu’est la nouvelle vie de deux expatriés à Montreal-City (avec des illustrations et des photos si elle n’est pas trop fainéante).

À la prochaine !