16 août 2012

Parce que... branche ton réveil, demain y'a job !

Allo les gens !

Bon, je sais, j'suis moyennement assidue du blog en ce mois d'août montréalais. Et je ne vous ai pas encore parlé de la poutine, du fromage à 10 000$ le kilo, des chips goût barbecue vendues en pharmacie, des subtilités du langage québécois pour les non-initiés... Je sais, je sais, je suis impardonnable.

Au programme très bientôt, introduction linguistique à la Québéquie


Mais j'ai une bonne excuse pour ces derniers-jours.
Fini la grasse mat, les douces errances à vélo et le bouquinage sur le balcon, tout du moins les jours de semaine. Et surtout, fini les visites quotidiennes de site d'emploi et les "petites" pointes de stress qui vont avec (en tout cas, j'espère pour un bon moment).

Ça y'est, depuis le 6 août, je travaille. Oui oui oui !
Après 3 mois de recherche (dont un premier mois de procrastination et de glandouille post-atterrissage, faut bien le dire...), une trentaine de candidatures et 4 entretiens, ça y est, j'ai une job !
Aujourd'hui je termine ma deuxième semaine en tant que coordonnatrice de production dans une agence de photographes. Je suis embauchée à temps plein, en poste permanent, ce dont je ne suis pas peu fière pour une première expérience québécoise.

Et ma job (oui, en français québécois on dit une job), ça consiste en quoi ? Tout un tas de trucs de coordination : échanger avec les clients pour comprendre ce qu'ils veulent comme photos, pour le site Internet, des magazines ou autre, leur construire les bons devis (qui font rentrer des sous dans la boîte, hein), organiser les shootings, gérer les équipes (photographes, assistants, maquilleurs, directeurs artistiques...), coordonner la post-prod, les retouches photo... et puis plein d'autres choses qui doivent faire qu'au final tout le monde est content.

Les clients : des sociétés pas super "glamour" comme des fonds d'investissement et des trucs bancaires (que je comprends pas trop bien leurs activités), mais aussi des grands clubs sportifs comme les Canadiens (LA big équipe de hockey, et dire qu'au Québec le hockey est LE sport national est un euphémisme) et puis ce qui m'intéresse le plus, des agences créatives, des chaînes TV, des organismes culturels... C'est varié, donc. Je crois que je vais aimer.

Et puis, point non négligeable, les locaux de l'agence sont vraiment très très cool (avec un grand studio photo, un bureau-loft plein de lumière et des canapés tout mous)... et l'équipe l'est tout autant. 4 employés + 1 patron : little teams keep up the good work !

Évidemment, je dois faire mes preuves, ne pas crier victoire, parce qu'ici comme ailleurs, rien n'est acquis (et puis j'ai entendu quelques histoires de gens virés du jour au lendemain, sans préavis et sans "vraie" raison. Il y a bien des trucs légaux qui protègent les employés, mais en Amérique du Nord, les contrats sont plus souples, côté employé comme côté employeur...)

Mais... un jour après l'autre ! Aujourd'hui, je suis vraiment contente de travailler dans cette agence et tout roule, je prends mes marques et ça avance bien.

D'ailleurs, trêve de blabla (désolée pour la longueur de ce post, je suis toute excitée par ma nouvelle job), j'm'en vais aller rejoindre ma couette, parce que c'est pas le tout, demain 8h30*, au boulot !

À très vite !

(* oui, 8h30. Ça change des habitudes parisiennes... mais c'est pour mieux finir normalement à 17h30 et ça, ça change en très très bien! Et oui, je sais, dans 3 mois je lutterai comme une damnée pour émerger avant 7h du mat... je sais, je sais...)

5 août 2012

Parce que OSHEAGA !

Hey allo ! 

L'été montréalais suit son cours... vendredi dernier, c'était le début du festival Osheaga 2012.

Avec mon amie Julie, on a enfourché nos vélos pour rejoindre l'île Sainte-Hélène et à 16h, on est arrivées sur un site immense et déjà envahi par la foule, plus de 40 000 personnes ce jour-là. On a d'abord flâné un peu de scène en scène, retrouvé Marie-Eve (notre voisine à notre ancienne adresse) avant d'imiter un bon nombre de festivaliers en nous étalant dans un coin à l'ombre comme des carpettes (ouais, l'été à Montréal, c'est décidément pas de la gnognotte, comme souvent il faisait plus de 30°C). On a jeté une oreille au concert des Dum Dum Girls (j'adore leur dernier album mais là le son était tout bizarre avec une guitare hyper saturée qui faisait mal aux oreilles, beaucoup de gens sont partis) puis à celui de Birdy Nam Nam.

Laurent nous a rejoint après sa journée de boulot (grâce à un gros coup de bol, d'ailleurs, parce que nos deux portables déraillaient complètement, sûrement une histoire de réseau saturé. Impossible de s'appeler ou de s'écrire, Laurent pestait de son côté, moi du mien... mais heureusement, en à peine 30 minutes, on est tombés l'un sur l'autre, parmi des milliers de personnes. C'est bien foutu la vie quand même).
Puis la soirée est passée trop vite : le concert de Florence + The Machine, vu de loin, puis un concert des Islandais Sigur Ros complètement planant, et enfin celui de Justice : un enchaînement de gros tubes, un son parfait, une foule en extase, j'ai rarement dansé et sauté autant devant une scène. Qu'on adhère ou pas (pour diverses raisons), ces 2 mecs ont la classe sur scène, y'a pas à dire. 

Osheaga en résumé (enfin, sur une journée) : 
  • du grand, du gros, du lourd, tout pareil que les Vieilles Charrues ou le Sziget à Budapest
  • des billets épuisés avant même le festival (85$ par jour, 220$ le pass 3 jours)
  • des concerts bof, des concerts bien et deux gros concerts fabuleux
  • c'est tout plein de filles blondes et bronzées, 20 ans, taille 36, micro-short et bikini (divertissement hautement intéressant pour l’œil mâle... suivez mon regard)
  • tout plein de garçons tatoués et bronzés (qui eux aussi ont trop chaud, alors ils se promènent torse-nu, l'oeil vif, le poil brillant. Chacun son divertissement hautement intéressant, y'a pas d'raisons).
  • des longues files d'attente pour atteindre son Graal (au choix : de l'eau potable /un hot-dog / une bière / une poutine en barquette / une cabane à pipi) 
  • de la verdure au sol, et un doux parfum de verdure dans l'air, avec des gens qui rient tous seuls. C'est beau d'être heureux.
  • à minuit, un champ de gobelets en plastique (ils doivent bien se marrer, les bénévoles, le lendemain à 6h du mat')

Voilà, Osheaga, c'était bien. Et Laurent a pris des photos, merci Laurent !

Le site Jean Drapeau, sur le fleuve Saint-Laurent.
Des grands jets d'eau pour arroser la foule sous un soleil de plomb

Birdy Nam Nam, la french touch
Comment remplir sa bouteille en 50 minutes sous un tuyau plein de p'tits trous

Oyé Oyé, qui veut d'ma Budweiser bien fraîche ?

L'incendiaire Florence Welch et sa Machine
Sigur Ros...
... et la grand-messe Justice
Bon début de semaine, les amis, et à très vite (que je vous présente nos amis à quatre pattes montréalais).