28 mai 2012

Parce qu'un bail dans la poche, c'est l'fun.

Allo everyone ! 
Ça va tu bien par chez vous ? 

Pas grand chose de fou-fou à raconter par ici, week-end glandouille en tête-à-tête, un tour à Jean Talon (on ne s'en lasse pas), des épisodes de série, de la tambouille expérimentale en cuisine... Pour ma part j'ai passé pas mal de temps derrière mon écran ces derniers jours: recherche d'un appart, remise à jour de mon CV version canadienne, création d'un livre pour un proche... sans oublier le plaisir de lire et répondre aux adorables messages reçus pour mon anniversaire (qu'on appelle "fête" au Québec)... merci encore à ceux qui ont pensé à moi.

Rien d'extraordinaire donc... sauf une p'tite chose qui a son importance, quand même : on a trouvé notre cabane au Québec ! Ça n'aura pas été très long : une dizaine de jours de recherche sur les sites Craigslist, Kijiji et Voir.ca, une douzaine de coups de fil chaque matin, 9 ou 10 apparts visités (seule en journée, à deux le soir) et vendredi dernier, le voilà : l'appart qu'il nous faut !


Un 3 1/2 au coeur de la Petite Patrie (exactement là où on cherchait, à peine 2km de là où on vit actuellement, avec beaucoup de commerces, parcs, cafés, activités...). Pas bien grand mais bien foutu, avec une cuisine spacieuse, un petit salon, une chambre double, du parquet, de la lumière, un balcon au sud assez grand pour un barbecue et quelques potes (yiiiihhhaaa!)... et surtout, à 2 minutes à pied d'une station de métro, sur la ligne orange qui dessert une bonne partie du centre de Montréal. Parce que pour l'instant on utilise nos vélos, mais en hiver, on sera bien contents d'arriver vite au métro avant de se transformer en stalagmite entre 2 flocons. 
Et puis le prix est raisonnable, ce qui est un point non-négligeable, tout de même.

Avant-hier, on a signé le bail de location d'1 an avec notre jeune propriétaire, qui a juste vérifié nos passeports et la lettre d'embauche de Laurent (ça change du dossier plus gros qu'un annuaire demandé à Paris, avec les 36 garants, les fiches de paie, l'imposition et tout le bazar...). Pas de caution, juste le paiement du premier mois de loyer à l'avance. Il y a certainement des proprios plus tatillons, mais d'après ce qu'on vu et entendu autour de nous, le système de location entre particuliers est souple, basé sur le bon sens et la confiance (mais je répète, il y a sûrement des cas à part).

Voilà. Le 30 juin, on reboucle nos valises et on emménage dans notre home sweet home ! On est très très contents. Seul le chat va encore faire la gueule...

À la prochaine !



24 mai 2012

Parce qu'on cherche notre cabane au Québec

Parce que des photos du Marché Jean Talon c'est pas trop des vrais scoops pour ceux qui demandent des nouvelles, quelques petites choses en vrac de ces derniers jours : 

Lundi, c'était férié (Journée des Patriotes, ou de la Reine, ou Dollar Day, j'ai pas compris et les Québécois eux-mêmes n'ont pas trop l'air de savoir de quoi il s'agit, à part que c'est férié). On s'est levé tard, on a pris un p'tit dèj de 3h sur le balcon (normal, c'est férié) et on a fait une longue ballade à vélo avant de rejoindre Julie et Laurent (voir post précédent) au Parc Laurier, pour un barbecue avec leurs amis québécois. Présentations, saucisses grillées, bières glacées, parties de pétanque. Minuit sonne trop vite.

Mais avant ça, dimanche, on est allé visiter un appartement.
 Parce que oui, on cherche un logement. En fait, avant d'arriver à Montréal, on a loué un appart via Internet pour 2 mois, tout meublé-équipé-électricité-Internet-linge-vaisselle et tout, histoire de nous poser tranquilles pendant quelques semaines. Super pratique et confortable, mais temporaire, et un peu cher par rapport aux prix "normaux" des non-meublés à l'année. 

Nous voilà donc à la recherche d'un appart pour le 1er juillet. À Montréal, la majorité des baux commencent en effet à cette date, tout le monde déménage au même moment. Beaucoup de locataires s'en vont, beaucoup de logements se libèrent au 1er juillet. 
Depuis quelques jours on écume donc les sites Kijiji, Craiglist, Voir.ca... 

Ici, au lieu d'annoncer la superficie en pieds carrés (ou m2), les apparts sont triés par nombre de pièces, sachant que: la salle de bain c'est 1/2 pièce. Ensuite, 1 cuisine = 1 pièce (mais si le salon est attaché, ça peut être 1 pièce mais parfois 2 ou même 3). 1 chambre = 1 pièce (mais souvent 1 grande chambre = 2 pièces)... Bref, un 3 et demi peut faire 70m2 et un 4 et demi peut faire 40m2. Bref, gros bordel. Pas super évident quand on lit les annonces. 

On cherche donc un grand 3 1/2 ou un petit 4 1/2, dans le secteur Beaubien, Petite-Italie, Jean Talon pour ceux qui connaissent. C'est à dire pas en plein centre ville, et pas en plein sur le Plateau (parce que trop de Français (même si on en est) = trop bobo/touriste = trop cher = pas envie).

Pour l'instant, on a visité 4 logements ensemble, j'en ai visité 2 toute seule (Laurent étant à la job), et ce n'est pas encore le coup de coeur. Il faut dire qu'on cherche un appart qui nous plaise vraiment : les loyers à Montréal sont plus bas qu'à Paris, alors même si on veut trouver quelque chose de pas trop cher, on a quand même envie de vivre dans un 3 pièces sympa. 
L'idéal, ce serait un petit immeuble typiquement montréalais, avec une petite chambre, une mini-salle de bains (bain ou douche, on s'en fout), un salon ouvert sur la cuisine, et un vrai balcon qui donne sur une ruelle avec des arbres. Pas loin des commerces. Et pas loin d'un métro. Et sans payer un rein par mois.
Allez, soyez fous, croisez les doigts pour nous !





23 mai 2012

Parce que quand l'appétit va tout va !

... "quand l’appétit va tout va, vidons les futailles à nous la ripaille, quand l’appétit va tout va"... (référence à la chanson dans Astérix et Cléopâtre, bien évidemment... si, c'est d'la culture, ça).

Bref, post avec (presque) que des photos, prises sur le Marché Jean Talon vendredi dernier.  

Parce qu'une des choses du quotidien qui m'enchante depuis que nous sommes arrivés à Montréal, c'est d'aller au marché Jean Talon, à quelques minutes en vélo de chez nous. 
Certaines boutiques sont ouvertes toute l'année (boucherie, poissonnerie, épicerie du monde, pâtisseries polonaise et orientale, librairie culinaire...) et d'autres s'installent du printemps jusqu'à l'automne, en plein air. On trouve beaucoup de fruits et légumes pas chers (souvent importés des Etats-Unis et d'Amérique du Sud, c'est vrai...) mais aussi plein de produits locaux comme les crustacés du Fleuve Saint-Laurent, des fromages, des fruits bio, du miel ou encore des viandes du Québec.

Nos emplettes de la semaine dernière


Et comme j'ai plein de temps pour moi, une grande cuisine ouverte super-équipée et que se préparer ses plats coûte moins cher que les surgelés et trucs tout fait (c'est un peu différent de la France, j'y reviendrai), eh ben je cuisine comme une p'tite folle : salades en tous genres, gâteaux, sauces... je m'éclate. 
Bon, c'est pas encore le resto gastronomique (on ne s'improvise pas chef-marmiton en 2 semaines). Mais avec le robot culinaire que je viens d'acheter (ce qui me connaissent doivent ouvrir de grands yeux et se demander ce qui m'arrive) et avec les plantes aromatiques qui grandissent sur le balcon, ma parole on ne mangera pas des pâtes tous les soirs!

À la prochaine !

20 mai 2012

Parce qu'on a chaud ! Et que c'est ben bon !

Allo !

Aujourd'hui, post avec considérations météorologiques inside. 
Pas besoin de longues explications : 


Pendant que la France se caille sous la flotte et rebranche les radiateurs, nous on allume les ventilos, on sort les tongs et le Coca glacé.

Ah la la, ma bonne dame, le soleil ça change tout, hein ! 
Ça fait un peu plus de 2 semaines qu'on a débarqué à Montréal avec Laurent, et pour l'instant, on a laissé les chandails au placard. Quelques petites averses par-ci par là, quelques soirées un peu frisquettes, rien de bien méchant. 
Et forcément, cette météo estivale, ça rend de bonne humeur! (nos premières impressions québécoises auraient sûrement été un peu différentes sous la pluie ou dans le froid).

Hier midi, on a enfourché nos vélos, direction le nord de l'île à une douzaine de kilomètres, pas loin de la Rivière des Prairies. Ben, le superviseur de Laurent au boulot, nous avait invité pour le déjeuner, dans la superbe maison où il vit avec sa blonde et leur p'tit bonhomme. Barbecue sur la terrasse, rosé bien frais et discussions relax jusqu'au milieu de l'après-midi, que demande le peuple?

Puis on est redescendus en ville pour rejoindre Jo, une copine australienne qui réunissait quelques amis au Parc Lafontaine pour fêter ses 30 ans. Des amis venus de Toronto, d'Italie, de France... Assis dans l'herbe autour de quelques bières et trucs à grignoter, on a papoté jusqu'au coucher du soleil avant de remonter sur nos vélos pour rentrer chez nous. 

Aujourd'hui, chaud chaud chaud, 31°C à l'ombre, on fait les feignasses sous le ventilo, en cherchant sur Internet un appart pour le 1er juillet. Première visite ce soir, affaire à suivre... 
En bonus, une p'tite photo de nos bicyclettes du tonnerre (qu'on attache le soir sur le balcon devant notre porte d'entrée). Les deux sont d'occasion, Laurent a acheté le sien chez Vélo Urbain, et moi via une petite annonce sur Kijiji, une vraie affaire! Et étant donné qu'ici le vol de vélos est une sorte de sport national (jusqu'à 30 000 par an selon certains journaux) on a investi dans des antivols bien costauds. 
Et tous les jours, roule ma poule, plus de 30 bornes rien qu'hier. Et dire qu'à Paris, on montait sur nos scooters pour même pas 2 km (vous avez dit feignasses?)...

Allez, on va croiser les doigts pour que le soleil brille toute la semaine, histoire de bronzer encore un peu en pédalant.

17 mai 2012

Parce que le travail c'est (un peu, beaucoup... pas du tout) la santé

Suite des nouvelles, parce qu'en dehors des balades et du farniente il se passe quand même des choses dans notre nouvelle vie montréalaise.

Laurent a commencé à travailler lundi dernier. Le voici donc plongé dans le monde des effets spéciaux à plein temps. Je n'en dirai pas plus, pour une seule raison : ce blog est public, certes, mais il a pour vocation première de donner des nouvelles à nos familles, amis et connaissances (et pourquoi pas les lecteurs de passage) tout en restant privé. Tout du moins un minimum. C'est pourquoi, sans être parano, je n'écrirai pas nos noms de famille, adresses et employeurs, histoire de ne pas apparaître dans les moteurs de recherche (d'ailleurs, vous avez déjà tapé votre nom complet sur Google? Parfois les résultats sont assez marrants).
Bref, ceux qui voudront plus de détails sur la nouvelle job de Laurent n'auront qu'à demander en privé.

Quant à moi... pas encore de job. Avant de trouver, il va surtout falloir que je cherche. Plusieurs personnes rencontrées depuis mon arrivée m'ont dit "prends ton temps, découvre la ville, fais la fête, fais du yoga, du footing, du vélo, du volontariat, des rencontres...". 
OK. Ici le système du travail est différent, le bénévolat a une vrai place, le quotidien est a priori moins cher et l'épanouissement personnel en dehors du travail rémunéré est une priorité. 
Et c'est vrai que je peux prendre mon temps. 

N'empêche que j'ai quand même envie de travailler, de trouver ma place, de m'épanouir professionnellement. Pas pour travailler plus et gagner plus (hahaha, l'ancien temps et ses bonnes blagues...). Sans parler de salaire, j'ai simplement envie de découvrir les façons de faire québécoises, de sympathiser avec des collègues, d'avoir un emploi du temps, des objectifs. Ça peut paraître un peu con, et je n'aurais pas dit ça il y a quelques années, mais j'ai envie d'aller bosser chaque matin, d'avoir un bureau, un planning trop chargé, des responsabilités, des collègues sympas et des collègues chiants, des loueurs de caméra radins et d'autres moins, des projets de films excitants et d'autres moins...

Voilà, c'était le post pas super intéressant du soir, mais vous m'excuserez, on a bu quelques bières rousses canadiennes avec des amis d'ami français, alors bonne nuit !



15 mai 2012

Parce que... quelques nouvelles en vrac

Allo, ça va tu bien ?

La semaine dernière, on a (entre autres choses) :

- obtenu notre NAS, Numéro d'Assurance Sociale, dans un bureau de Service Canada. Un numéro unique, confidentiel et obligatoire pour qui veut travailler dans le pays. En 30 minutes, l'affaire était pliée. Comme au Service Immigration à l'aéroport. Les employés gouvernementaux canadiens sont-ils tous aussi efficaces ? (j'avoue, on n'a pas pu s'empêcher de comparer avec certaines administrations françaises bien connues pour leur zèle et leur célérité...)

- ouvert un compte à la Royal Bank of Canada, que quelques sympathiques expatriés nous avaient conseillée. Nous sommes désormais les heureux détenteurs de 2 cartes chacun, une de débit, une de crédit. Parce que ces cartes sont un peu (beaucoup) différentes. Parce que le système bancaire canadien est un peu (beaucoup) différent de ce qu'on connaît en France. Je crois que ça mérite un prochain post, tiens (pour ceux que les histoires de sous intéressent). 

- pris un café avec Tom et Jo, un couple de couchsurfers qui nous avait hébergé lors de notre premier séjour à Montréal l'an dernier. Ce fut un réel plaisir de les revoir, de parler des derniers mois, de nos projets. Vivement un bon pique-nique sur le Mont-Royal !

- passé plusieurs heures au Cagibi, un chouette café-bar-resto dans Mile End. On y atterri par hasard, lors d'une après-midi pluvieuse, alors qu'on cherchait un endroit chaleureux où poser nos fesses et nos MacBook. Déco hétéroclite, bonne playlist rock, gâteaux moelleux...
Ça nous semble presque inconvenant de squatter un café pendant 3 ou 4 heures, ordinateur connecté au Wi-Fi gratuit, en ne consommant qu'un espresso et un cookie... mais ici c'est de coutume, et on va vite s'y habituer !
Quelques photos du lieu (issues du Facebook du Cagibi parce que je n'emporte pas mon reflex partout)

Et puis bien sûr on s'est baladé à pied et en vélo, on a mangé des trucs à droite à gauche, on a glandouillé sur notre balcon... une bonne semaine de touristes dans notre ville d'adoption. 

La suite demain ! 

(ps : va vraiment falloir que je m'entraîne à trouver des titres de posts un peu moins nazes, quand même...)

12 mai 2012

Parce qu'une laveuse de l'espace habite dans ma cuisine

(ou comment mes certitudes à propos d'électroménager ont été ébranlées en 5 secondes).


 


Quand on est arrivés avenue des Érables (ça ne s'invente pas...), la proprio nous a rapidement fait la visite de l'appart. Chambre, cuisine, blablabla, placard à chaudrons (= casseroles), poêle (= four et plaques électriques)...
Et puis la machine à laver. Ou, comme on dit ici, LA LAVEUSE. Une laveuse comme on n'en avait jamais vue. 

Mode d'emploi :
  1. sortir la laveuse de sous le plan de travail (ben oui, regardez le dessin, y'a des roulettes. Vous avez souvent vu des machines à roulettes, vous?). La déplacer au milieu de la cuisine.
  2. ouvrir le dessus de la machine, mettre son p'tit linge dans le tambour et arroser d'un bon bouchon de détersif (oui, parfaitement, c'est comme ça que c'est écrit sur le bidon).
  3. brancher la laveuse à la prise murale parce que marche pas tout seul, hein.
  4. dérouler le gros tuyau noir à l'arrière de la laveuse, raccorder le bon bout au robinet (en clipsant le machin, sinon ça fuit partout). Mettre l'autre bout vers le trou de l'évier. 
  5. ouvrir le robinet en choisissant la température de l'eau (comme pour la vaisselle, genre l'eau glacée ça marche moyen).
  6. choisir son programme (il n'y en a pas 36) et tirer sur le gros bouton noir. 

Et hop, c'est parti pour une bonne heure de boucan. Un conseil: ne pas partir faire ses emplettes ou son footing. La machine est sournoise. Si si. Pour éviter tout raz-de-maréee: don't move out !

Quand le lavage est fini, débrancher la prise du courant, couper le robinet avant de débrancher le tuyau (pour ne pas se prendre un geyser en pleine tronche), attraper son linge et ranger la machine bien à sa place. 

Voilà voilà, c'était la leçon de comment qu'on utilise une laveuse de l'espace à Montréal pour les nuls.

(ps : pour ceux qui penseront "eh, nunuche, faut sortir des fois, des laveuses comme ça y'en a partout en Asie / aux Etats-Unis / à Vladivostock, et c'était comme ça au début des années 80", je réponds que je suis pas encore allée en Asie, ni aux Etats-Unis, ni à Vladivostock, que j'ai jamais trop fait attention à quoi ressemblaient les machines à laver lors de mes voyages et que j'étais pas née au début des années 80, et prout!)



Parce que 'stie qu'on est ben icitte !

(traduction pour les non-initiés : ostie qu'on est ben icitte = nom d'une pipe / sacrebleu / ohlala, qu'est ce qu'on est bien, là! ) 
(je sens qu'un brin de récit de nos aventures linguistiques va prochainement paraître sur ce blog...)


Bref, on est pas mal, là, installés comme des bienheureux devant notre petit-déjeuner en ce beau samedi matin ensoleillé. Ouais, d'accord, à Paris aussi, on prenait notre p'tit-dèj les samedi matins ensoleillés... on les prenait dans l'appart, une lampe allumée, avec vue sur le mur gris d'en face.

Là, c'est un peu différent. Nous avons désormais une petite table et 2 chaises en bois sur le balcon, oui oui oui. Et puis le pommier est en fleurs, il y a plein de moineaux dedans qui gazouillent. Notre Chouquette se prélasse sur le bois tiède (oui je suis gaga-gnangnan j'appelle le chat Chouquette je dis ce que veux c'est mon blog). Il y a un écureuil qui grimpe dans le pommier à 5 mètres de nous. Laurent a planté de la menthe sur le balcon et ça sent bon. On grignote le gâteau au citron que j'ai fait hier avec amouuur (oui, il est trop cuit mais n'est pas Pierre Hermé qui veut). Et j'écris ce post sur la fameuse table en bois, et j'ai le dos qui chauffe au soleil.

'Stie, on se croirait pas au pays des Bisounours, là, un peu?
À la prochaine !


8 mai 2012

Clic-clac dans la boîte ! #1

Le système de location de vélos Bixi, graffiti dans le Quartier Latin, vue sur Downtown, Place des Arts

       Herbes salées du Bas du Fleuve du Marché Jean Talon, sandwich vietnamien au tofu, bière Boréale, salade lentilles-radis faite maison, succulente trempette aux épinards



PS : excusez la piètre mise en page, Blogspost n'est apparemment pas le meilleur endroit pour des agencements bien fichus. Je vais continuer à fouiner pour faire des trucs plus jolis, promis.

6 mai 2012

Parce que Montréal commence à fleurir et bronzer

Allo !

Post écrit en direct de la terrasse du Mucho Gusto, café glacé à portée de main. Et ouais.

Retour sur la première réaction des gens (en général) à propos de notre migration au Canada : "mais vous êtes dingues! vous allez geler / crever de froid / vous les peler / maudire vos doudounes Canada Goose qui ne seront que de piètres alliées face à tant de neiiiiige".
Peut-être. Mais en attendant, on profite surtout d'un soleil radieux et de températures clémentes (genre 18 ou 19°C l'après-midi, genre il fait chaud quand on glandouille au parc en plein soleil).
Bon, je concède quand même qu'on fera sûrement un peu moins les malins dans 6 mois... (ouais ouais, rigolez donc).

Sur cette passionnante digression à caractère météorologique, bref résumé de ces 3 derniers jour.

Vendredi matin, premier réveil montréalais. Balcon frais mais ensoleillé, un écureuil traverse la ruelle sur un câble téléphonique. Pas d'odeur de gasoil, pas de klaxons. Café et bonne humeur. 

Achat d'un pass 72h pour louer des Bixi (le Vélib local) et roulez jeunesse ! On a fait le tour du Plateau (ironiquement surnommé "21e arrondissement de Paris" par certains autochtones...), découvert le célèbre Dollarama (du pot de fleur à l'écumoire en passant par la pelle à crottes de chat, tout y est à 1$ et des brouettes)... Le soir, direction l'IGA, le supermarché le plus proche de chez nous. Premières vraies courses (qui durent 3 plombes vu qu'on ne connaît pas la moitié des produits et des prix), première popote. Je reviendrai dans un prochain post sur le prix de la bouffe, tout ça. 

Samedi, re-roulez jeunesse en Bixi, direction Downtown (le centre-ville), pour plusieurs heures de flânage / magasinage (c'est à dire shopping, mais au Québec on parle français, que diable!). 
Retour par le Parc Lafontaine, envahi par les Montréalais en mal de soleil. Enfants qui jouent dans l'herbe, chiens, barbecues, de la bonne humeur, encore. 

Dimanche matin, virée au Marché Jean Talon (et ça, ça mérite aussi un vrai post!). On rentre regarder la télé sur Internet pour découvrir en direct les résultats des élections présidentielles en France. Et comme je ne parlerai pas de politique sur ce blog, je me tais.

Et nous voici dans ce joli café à 2 pas de chez nous. On y sert des cafés mais aussi des jus d'herbe, smoothies, et toute une sélection de snacks veggies et de pâtisseries sans gluten. 
Très "bobo-végétalien-du-Marais" en France, mais apparemment très commun ici. Le Wi-Fi est gratuit. Et chacun a le droit de rester tant qu'il veut avec son ordinateur portable, sans être obligé de re-re-reconsommer sous l'oeil inquisiteur de la serveuse.

Ahhhh, il y a moyen qu'on se plaise, de par ici ! 

À la prochaine !







3 mai 2012

Parce que ça y'est, on y est !

Fini le décompte des jours, Montréal here we are !

Le mois d'avril est passé vite, très vite : 5500km en van à travers l'Espagne et le Portugal, puis une dizaine de jours en famille avant de rejoindre Paris pour les derniers trucs à régler et surtout les derniers moments entre potes (meuuuh non, ce ne sont pas des adieux, juste des au-revoir :-)

Hier matin, jeudi 3 mai, direction l'aéroport de Roissy-CDG en taxi (ben ouais, presque 100kg de bagages ça commence à peser), enregistrement, attente, on confie notre chat Twiggy à une bagagiste qui l'emmène dans le compartiment "animaux" de la soute (évidemment on lui a fait mille câlins à notre pauvre chaton flippé... bon, ce n'est plus un chaton, mais quand même... on était bien plus anxieux pour elle que pour nous). Malgré 3h de retard (immobilisés sur le tarmac à cause d'un problème technique), on atterrit à l'aéroport Pierre-Eliott Trudeau de Montréal en fin d'après-midi avec un gros sourire. Le passage à l'immigration est rapide (qu'est ce qu'on est heureux de voir nos passeports avec la fiche "Autorisation territoriale d'un an"!), on récupère Twiggy qui se porte comme un charme après 15h passées dans sa cage. Passage à la douane (pour le contrôle du chat), puis re-taxi jusqu'à l'appartement qu'on a loué via Internet il y a quelques semaines. 

Diane nous accueille, elle habite le rez-de-chaussée et nous loue le 1er étage pour 2 mois: l'appart est vraiment chouette, la cuisine, la salle de bains, la chambre nous paraissent super grandes par rapport à ce qu'on avait à Paris (pour un prix bien inférieur). Et surtout, on va pouvoir profiter pendant quelques semaines d'un vrai balcon qui donne sur une ruelle avec des petits jardins, bonheur!

Après quelques courses dans le quartier, je rallume mon Macbook, il est 22h (4h du matin, heure française), les yeux commencent à piquer, au lit pour une toute première nuit montréalaise.
Avec le sourire.

Quelques photos en bonus, et à la prochaine !