9 juin 2012

Parce que déjà plus d'un mois à Montréal

Allo les gens !
Ça va tu bien ?

Quelques nouvelles de la semaine, en vrac... 

Lundi, plutôt que d'affronter les seaux d'eau qui tombaient sur Montréal, je suis allée explorer les centres commerciaux du centre-ville, dont le Centre Eaton, la Place Montreal Trust et le complexe Les Ailes. Ces galeries sur plusieurs niveaux comptent des dizaines et des dizaines de boutiques, de restaurants, de services, et sont connectées au RESO, la ville souterraine de Montréal (30km de tunnels reliant de l’intérieur bureaux, résidences, universités, et les fameux shopping malls, le tout bien sous terre, à l'abri des petits désagréments de l'hiver canadien. Je n'ai pas encore eu l'occasion de parcourir le réseau, mais j'en reparlerai sûrement dans 6 mois, quand le thermomètre affichera -15°C).
Bref, ces complexes commerciaux, ce sont les Galeries Lafayette, mais à la taille nord-américaine. Châtelet-les-Halles, c'est un peu de la gnognotte à côté. On pourrait y passer la journée et exploser son compte bancaire (heureusement que je ne suis pas accro aux chaussures, hein).

Mardi, le soleil repointait son nez, et pas qu'à moitié : l'occasion d'aller au Parc du Mont-Royal, où je n'étais pas retournée depuis septembre dernier. C'est plus un grand bois qu'un simple parc, et on ne l'appelle pas "Mont" Royal pour rien : en vélo, faut avouer que ça grimpe pas mal, mais sous les arbres, c'est plutôt agréable. Après une demie-heure de pédalage, séquence bronzette-bouquin face au Lac aux Castors, espionnage d'écureuils entre les taillis (les Montréalais voient des écureuils partout depuis qu'ils sont mômes, eux, alors forcément ils me regardent un peu bizarrement quand je reste scotchée entre les arbres à observer les p'tites bêtes). À force de fouiner entre les taillis, premières piqûres de maringouins, les moustiques québécois gros comme des pigeons (comment ça j'exagère?) avant de rejoindre Laurent après sa job pour un verre en terrasse dans le quartier de Mile-End. Oui, je sais, la vie est dure...  





Mercredi et jeudi, j'étais en "formation intégration au marché du travail québécois". Ouais, rien qu'ça! Il s'agit de sessions gratuites organisées par la Citim (Clef pour l'Intégration au Travail des Immigrants, une asso financée par le Consulat), ouvertes aux francophones récemment installés au Québec. Ça faisait un peu retour au lycée, 30 élèves concentrés devant le tableau, prise de notes, distribution de polycopiés, tout ça. Au programme : comment cibler les employeurs, élargir son réseau, adapter son CV à la canadienne, ne pas trop se planter en entrevue, comprendre la règlementation du travail etc. Et là, on se rend compte qu'il y a pas mal de différences entre le monde du travail en France, et ici au Québec. Comme je l'ai déjà lu et entendu un bon nombre de fois, le Québec, ce n'est pas un morceau de France en Amérique du Nord, c'est un morceau d'Amérique du Nord qui parle français, et ça c'est très différent.
Bref, je ne regrette pas d'y être allée, ça rebooste pour la suite des recherches, et surtout, avec une dizaine d'autres participants, on a terminé par une virée dans un bar face à la scène d'ouverture des Francofolies, histoire de sympathiser un peu plus et d'échanger des numéros. 


Et sinon, cette semaine, dans le désordre : encore de la recherche de job, une rencontre dans une boîte de prod programmée la semaine prochaine, mon premier footing à Montréal (avec des "souliers de course" tous neufs, non non, on ne dit pas "baskets") accompagnée de Laurent qui court déjà 10km tranquillou avec ses collègues de boulot le midi, premières grosses saucées à vélo parce qu'ici les orages ne préviennent pas et sont plutôt... violents, premier barbecue sur le balcon... la vie, quoi.
Et puis et puis... depuis hier soir, un Parisien squatte notre canap : Thomas, l'homme au chapeau, dit le Subtil, a profité de son voyage à New-York pour traverser la frontière et passer le week-end à Montréal. Fallait bien un barbecue sur le balcon, quelques bières et des gros morceaux de viande grillée pour l'accueillir ! 

À la prochaine, portez-vous bien !

Aucun commentaire: